Pile hydro-stratigraphique

Les formations modélisées

La pile hydro-stratigraphique [1] du modèle regroupe les 9 formations ou groupements de formations qui sont listées dans le tableau suivant.

Ère géologiqueFormationBase érosivePropriétés hydrogéologiques
QUATERNAIRE Alluvions anciennes et modernes du Quaternaire ; sables littoraux du Quaternaire Oui
AQUIFÈRE
Limons des plateaux du Quaternaire Oui aquiclude
TERTIAIRE Argiles des Flandres (Argiles d’Orchies et de Roubaix) de l’Yprésien Non aquiclude
Sables d’Ostricourt, du Quesnoy, de Grandglise et de Bracheux du Landénien supérieur (ou Thanétien supérieur) Non
AQUIFÈRE
Argile de Louvil du Landénien inférieur (ou Thanétien inférieur) Oui aquiclude
SECONDAIRE (Crétacé supérieur) Craie blanche à silex du Turonien supérieur au Sénonien Oui
AQUIFÈRE
Dièves bleues et vertes du Turonien inférieur et moyen Oui aquiclude
Craies et marnes du Cénomanien Oui
AQUIFÈRE/AQUICLUDE
PRIMAIRE à SECONDAIRE Le « substratum » : comprenant l’ensemble des formations géologiques du Secondaire (Crétacé inférieur) au Primaire Non
AQUIFÈRE/AQUICLUDE

Les données utilisées

Le modèle à fait appel à des données plus ou moins élaborées de plusieurs types : sondages, carte géologique, failles, Modèle Numérique de Terrain, limites d’extension des formations et cartes isohypses.

Au total, 1137 sondages issus de la BSS ont été sélectionnés.

Carte de localisation des sondages utilisés dans le modèle géologique
Source : BRGM

La carte géologique harmonisée de la région Nord-Pas de Calais à l’échelle 1/50 000 a été adaptée pour être utilisable dans GDM

Les limites d’extensions des couches proviennent de la BDLISA Artois-Picardie. Elles ont été simplifiées et parfois modifiées tout en respectant l’échelle de travail qui est régionale. Les zones se trouvant en dehors des limites du modèle ont également été supprimées.

Dans ce secteur, le travail de P. Caulier (1974) [2] fait référence pour les surfaces suivantes : toit du Séno-turonien, toit du Turonien moyen, toit du Cénomanien et base du substratum crayeux. Elles ont donc été naturellement reprises dans le modèle.

[1Division fondée sur le caractère aquifère ou non aquifère d’une couche géologique, indépendamment de sa nature et de son âge

[2Référence : Caulier P. (1974). Etude des faciès de la craie et de leurs caractéristiques hydrauliques dans la région du Nord. Université des Sciences et Technologies de Lille 1

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Modélisation géologique