Principales formations modélisées

La Craie blanche à silex – Turonien supérieur à Sénonien

La Craie blanche à silex est présente sur l’ensemble du modèle. Son toit présente deux morphologies distinctes :

  • La Plaine des Flandres et le Bassin d‘Orchies où les courbes isohypses du toit sont lisses. La craie est ici recouverte par les terrains tertiaires. L’altitude du toit varie entre 0 et -150 m NGF. La tendance générale est à l’approfondissement vers le nord dans la Plaine des Flandres et vers le centre du Bassin d’Orchies.
  • Les collines de l’Artois, le Cambrésis et la bordure Avesnoise où les courbes isohypses zigzaguent. La craie est dans ce secteur plus érodée car la couverture tertiaire n’existe pas. La géométrie du toit est calquée sur le relief. En bordure de l’Avesnois, le toit remonte progressivement. L’altitude varie entre 0 et +175 m NGF.

Les zones blanches correspondent aux secteurs où la craie n’existe plus car elle a été totalement érodée. C’est le cas de certains fonds de vallées et du compartiment sud des failles de l’Artois où les terrains plus anciens sont remontés à la surface à la faveur de jeux de failles (Dennebroeucq, Audincthun, Matringhem ou encore Pernes, etc…).

Le bombement anticlinal du Mélantois est ici bien visible grâce aux isohypses.

L’épaisseur de la Craie blanche à silex est hétérogène :

  • Sous la Plaine des Flandres, elle s’accroît de 50 à 175 m vers le nord-ouest.
  • Dans le secteur des collines de l’Artois et en bordure de l’Avesnois, les épaisseurs sont plus faibles, entre 0 et 125 m et sont fonction du relief et de l’érosion. En effet, les épaisseurs les plus importantes sont rencontrées sous les plateaux.
Carte d’épaisseur de la Craie blanche à Silex - Turonien supérieur à Sénonien
Source : BRGM
Carte du toit de la Craie blanche à silex - Turonien supérieur à Sénonien
source : BRGM

Les Dièves vertes et bleues – Turonien inférieur à moyen

Les Dièves vertes et bleues sont moins affectées par l’érosion que la Craie blanche à silex. L’altitude de leur toit varie entre -275 m NGF vers le nord-ouest des Flandres et +175 m NGF dans le secteur des collines de l’Artois.

Les structures du Bassin des Flandres, du Bassin d’Orchies et de l’anticlinal du Mélantois sont bien soulignées par les isohypses.

Dans le secteur de la Plaine Maritime (Calais-Dunkerque), les dièves sont absentes conformément aux limites d’extension des formations de la BDLISA. Elles sont également absentes dans certains secteurs du compartiment sud des failles de l’Artois où, à cause des jeux de failles, elles ont été complètement érodées.

L’épaisseur des dièves est hétérogène (de 0 à 125 m). Globalement, elle diminue vers le nord-est à l’exception du secteur de Valenciennes.
Les isopaques ne mettent en évidence ni les morphologies des Bassins des Flandres et d’Orchies ni celles de l’anticlinal du Mélantois, ce qui indique un mouvement tectonique postérieur à l’âge des dépôts.

Carte des épaisseurs des Dièves vertes et bleues - Turonien inférieur à moyen
Source : BRGM
Carte du toit des Dièves vertes et bleues - Turonien inférieur à moyen
Source : BRGM

Les craies et marnes - Cénomanien

L’altitude du toit des craies et marnes du Cénomanien varie entre -300 m NGF à Gravelines et +125 m NGF dans l’Artois. Cette formation connaît un approfondissement vers le nord-ouest de la Plaine des Flandres et vers l’ouest dans le secteur des Bas-Champs (Berck-plage). L’Artois et les bordures de l’Avesnois sont caractérisés par une surrection de cette formation.

Les craies et marnes du Cénomanien disparaissent à l’approche de la Belgique, conformément aux limites de dépôts (contours de la BDLISA).

La tendance générale de la carte isopaque est un épaississement vers le sud. Près de la limite de dépôt, les épaisseurs sont quasi-nulles, tandis qu’à proximité de la Picardie, les épaisseurs avoisinent les 150 m.

Carte des épaisseurs des craies et marnes - Cénomanien
Source : BRGM
Carte du toit des craies et marnes - Cénomanien
Source : BRGM

Le substratum

Carte du toit du substratum - Crétacé inférieur / Jurassique / Primaire
Source : BRGM

Revenir en haut

Modélisation géologique